2012_décembre

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Dom Noël Mars, dit aussi Jean-Noël Mars, Orléanais né en 1612 et mort le 23 novembre 1702, entra dans sa jeunesse dans la congrégation des bénédictins de Saint-Maur. En 1645, il apparaît comme secrétaire du chapitre dans les registres du monastère. Dom Noël Mars mourut à 90 ans, tandis que son oncle, dont il portait le prénom, vécut seulement 35 ans. Né un an après son décès, il fut à sa suite religieux au monastère de Saint-Lomer et à l’abbaye Saint-Magloire de Léhon. Il rédigea une Vie de Noël Marspar son neveu et conservée dans le Monastère du Mont Léhon(imprimée à Paris en 1768).

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Les évènements consignés au folio 24 ont trait aux difficultés rencontrées par les religieux du monastère en 1665 avec le maire et les échevins de Blois au sujet des constructions nouvelles adossées aux murs de la ville. Noël Mars, secrétaire du chapitre du monastère de Saint-Lomer de Blois, signe alternativement en latin et en français, d’une écriture soigneusement calligraphiée.

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Le plan d’assemblage permet de situer le hameau des Noëls sur le territoire de la commune de Vineuil.

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Les Noëls regroupent plusieurs hameaux de la commune de Vineuil. Sa situation dans un val l’a rendu particulièrement vulnérable aux crues. L’étymologie du nom n’est cependant pas en relation avec « Noël ». Le hameau s’appelait autrefois les Nouelles, peut-être en raison des inondations régulières de la Loire car les Nouelles sont une variation possible du mot « noue », qui désigne alors une terre humide ou marécageuse, et le nom d’un ruisseau proche qui se jette dans le Cosson au hameau de Pimpeneau à Vineuil. Par dérivation, l’orthographe actuelle s’est sans doute calquée sur la phonétique et les Nouelles sont devenues les Noëls.

Sur cet extrait du cadastre napoléonien de 1809 apparaît le tracé de la levée presque parallèle à la Loire et qui défend notamment le val des Noëls contre les crues de la Loire.

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Jules Brosset, Orléanais né le 8 juin 1852, apprend l’orgue avec l’organiste de la cathédrale Sainte-Croix, Henry Tournaillon, et devient lui-même titulaire de l’orgue de Saint-Vincent d’Orléans jusqu’en 1876. A l’issue de ces quatre années, il s’installe à Blois au titre de marchand de musique et facteur de pianos tout en exerçant les fonctions de maître de chapelle de l’école Notre-Dame des Aydes. Il est nommé par l’évêque de Blois, Mgr Laborde, organiste de la cathédrale de Blois en 1888. A cette activité d’interprète, il faut ajouter celle d’auteur (prolixe) de monographies et de compositeur, au cours de laquelle il effectua la transcription de noëls régionaux, parmi lesquels figure ce vieux noël blésois « arrangé et harmonisé pour le chant, l’orgue et divers instruments ».

Cette page de titre de la partition s’inspire des marges des livres enluminés avec ses lettrines en rouge et ses arabesques de feuillage. La salamandre couronnée de François 1er timbre un cartouche à enroulement de cuir renfermant l’écu, dans lequel figurent inexactement le porc-épic et le loup rampants supportant un autre blason à l’unique fleur de lys. Cette surcharge emblématique  renvoie à l’époque glorieuse de Blois, capitale officieuse du royaume, après l’accession au trône de Louis XII en 1498 et à son successeur, François  1er.

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Les évènements consignés au folio 24 ont trait aux difficultés rencontrées par les religieux du monastère en 1665 avec le maire et les échevins de Blois au sujet des constructions nouvelles adossées aux murs de la ville. Noël Mars, secrétaire du chapitre du monastère de Saint-Lomer de Blois, signe alternativement en latin et en français, d’une écriture soigneusement calligraphiée.