Patrimoine mobilier

Arville, statue de Saint-Eloi

Arville, statue de l'ange adorateur_1

Arville, statue de l'ange adorateur_2

Portrait de M de La Porte

Jean-François de La Porte est né en 1675. Il devient fermier général à vingt ans et occupe cette fonction pendant près d’un demi-siècle. En 1730, à la mort de son frère cadet, François de La Porte de Féraucourt, directeur de la Compagnie des Indes, il hérite de la seigneurie de Meslay et fait détruire l’ancien château fort. Il confie à Jules-Michel-Alexandre Hardouin, neveu de Jules Hardouin-Mansart, les plans d’un nouveau château digne de sa fortune. Dès 1731, il fonde la Manufacture de Meslay. Celle-ci produit des tapisseries et des étoffes pour meubles et habillement, vendues presque exclusivement à Paris, où elles sont connues sous le nom de « siamoises de la Porte » ou « siamoises de Meslay ». Toujours à la même époque, il décide de déplacer le village et de le reconstruire pour le mettre à l’abri des nombreuses et régulières crues du Loir et l’éloigner du nouveau château. Il fait rebâtir également l’église - la précédente étant en ruine - un presbytère et les murs du cimetière. Les constructions de la majeure partie du bourg actuel datant de cette période, on comprend le titre de fondateur de Meslay qui lui est attribué sur le cartel.  S’il réside ordinairement à Paris dans son hôtel de la rue Neuve-des-Petits-Champs, ce grand courtisan d’un profond savoir, courtois et bon travailleur, a la réputation de tenir une des meilleures tables de Paris. En 1742, il donne de son vivant ses terres et la manufacture à son fils aîné, Pierre-Jean-François de La Porte. Il meurt à Paris en 1743.