2014_janvier

Affiche de l'exposition internationale de 1937. AD41 20 J 104

La région est représentée à l’Exposition internationale de 1937 grâce au pavillon de la Loire Moyenne. Dessinateurs, peintres rivalisent pour exalter le prestige de l’événement lors du concours lancé pour le choix des affiches annonçant l’Exposition. La tour Eiffel constitue naturellement le thème privilégié de plusieurs projets. Celle qui est présentée ici témoigne des qualités artistiques des affichistes. Les architectes Eugène Beaudoin (1898-1983) et Marcel Lods (1891-1978) sont pourtant plus connus pour leurs plans de la cité de la Muette à Drancy (1932-1934), camp d’internement pendant la seconde guerre mondiale que pour leur œuvre de graphistes.
L’affiche englobe des aspects du panorama urbain parisien vus du ciel dont les différents plans sont reliés par les immenses faisceaux des projecteurs dans une mise en scène nocturne avec l’illumination de la Seine - qui évoque les voilures d’avion - et des sites monumentaux. Les multiples lumières pétillent comme le champagne, exaltant le développement des nouvelles technologies. Paris est écrit en lettres de néon qui se substituent ensuite en traînée d’avion.
Le thème traduit l’une des préoccupations majeures de l’exposition universelle de 1937, le cheminement vers le tout électrique. A l’instar d’autres peintres, Raoul Dufy reçoit commande d’une œuvre, La Fée électricité, destinée à exalter cette technologie dans le Palais de l’électricité composée de 250 panneaux peints d’une surface totale de plus de 600 mètres carrés. Cette grande fresque de l’histoire de l’électricité est aujourd’hui exposée au musée d’art moderne de Paris.

Demande d’autorisation adressée au préfet de Loir-et-Cher pour l’installation de l’éclairage du château de Saint-Aignan

Le comte de La Roche-Aymon, propriétaire du château et d’un moulin sur le Cher avec d’autres immeubles en location à Saint-Aignan, adresse en 1894 une pétition pour obtenir une autorisation légale d’éclairage grâce à un fil conducteur électrique aérien, établi au dessus de la route départementale n° 17, partant du moulin pour aller au château. Le châtelain se propose d’installer à ses frais un générateur. Les pouvoirs publics redoutent que M. de La Roche-Aymon ne se restreigne pas au seul usage privé de ce droit s’il lui est accordé, mais qu’il rétrocède le courant électrique à ses locataires. Quant à l’entreprise parisienne privée, laDépartementale électrique, qui a obtenu de la ville le monopole exclusif de l’installation de l’éclairage électrique, elle revendique le maintien de ses droits sur les chemins départementaux.

Les échanges de correspondance, entre avis favorables ou contraires, mettent en évidence les hésitations engendrées par une situation nouvelle, imposant de préciser le cadre légal et juridique de l’exploitation de cette ressource. Après avoir essuyé plusieurs refus et engagé autant de recours - l’affaire ira jusqu’au Conseil d’Etat - le comte et la comtesse de La Roche-Aymon obtiendront gain de cause par décision de ce Conseil réuni le 31 juillet 1896.

Convention passée entre le préfet de Loir-et-Cher avec la Compagnie du secteur électrique Pezou-Lisle et extensions, page 1

L’installation d’un réseau urbain d’énergie électrique dans le Loir-et-Cher date de 1906, dans le prolongement de la construction de l’usine génératrice de Blois-Vienne par la Compagnie générale d’électricité pour les tramways électriques. L’exploitation de cette ressource énergétique revient d’abord aux yeux du public à « produire de l’électricité » mais elle constitue bientôt un enjeu économique. Après la première guerre mondiale surtout, l’espoir que l’électrification des campagnes mettra un frein à la désertification et à l’exode rural au profit des villes, va accélérer le processus d’équipement de conducteurs électriques, jusqu’aux exploitations plus isolées. Si une tranche de l’électrification rurale est commencée avant 1914, elle s’intensifie ensuite grâce à la Régie électrique, créée à l’initiative du Conseil général de Loir-et-Cher.  

L’installation du réseau électrique rural du secteur Pezou-Lisle « et extensions » est réalisée par une compagnie privée grâce à une concession de l’Etat marquée par la signature d’une convention avec le préfet, selon un cahier de charges annexé à la convention.

Convention passée entre le préfet de Loir-et-Cher avec la Compagnie du secteur électrique Pezou-Lisle et extensions, page 2

L’installation d’un réseau urbain d’énergie électrique dans le Loir-et-Cher date de 1906, dans le prolongement de la construction de l’usine génératrice de Blois-Vienne par la Compagnie générale d’électricité pour les tramways électriques. L’exploitation de cette ressource énergétique revient d’abord aux yeux du public à « produire de l’électricité » mais elle constitue bientôt un enjeu économique. Après la première guerre mondiale surtout, l’espoir que l’électrification des campagnes mettra un frein à la désertification et à l’exode rural au profit des villes, va accélérer le processus d’équipement de conducteurs électriques, jusqu’aux exploitations plus isolées. Si une tranche de l’électrification rurale est commencée avant 1914, elle s’intensifie ensuite grâce à la Régie électrique, créée à l’initiative du Conseil général de Loir-et-Cher.  

L’installation du réseau électrique rural du secteur Pezou-Lisle « et extensions » est réalisée par une compagnie privée grâce à une concession de l’Etat marquée par la signature d’une convention avec le préfet, selon un cahier de charges annexé à la convention.

Convention passée entre le préfet de Loir-et-Cher avec la Compagnie du secteur électrique Pezou-Lisle et extensions, Cahier de charges

L’installation d’un réseau urbain d’énergie électrique dans le Loir-et-Cher date de 1906, dans le prolongement de la construction de l’usine génératrice de Blois-Vienne par la Compagnie générale d’électricité pour les tramways électriques. L’exploitation de cette ressource énergétique revient d’abord aux yeux du public à « produire de l’électricité » mais elle constitue bientôt un enjeu économique. Après la première guerre mondiale surtout, l’espoir que l’électrification des campagnes mettra un frein à la désertification et à l’exode rural au profit des villes, va accélérer le processus d’équipement de conducteurs électriques, jusqu’aux exploitations plus isolées. Si une tranche de l’électrification rurale est commencée avant 1914, elle s’intensifie ensuite grâce à la Régie électrique, créée à l’initiative du Conseil général de Loir-et-Cher.

L’installation du réseau électrique rural du secteur Pezou-Lisle « et extensions » est réalisée par une compagnie privée grâce à une concession de l’Etat marquée par la signature d’une convention avec le préfet, selon un cahier de charges annexé à la convention.