• 17 novembre 1914

    17 novembre

    À 10 heures – ce matin – est célébré un service – à la cathédrale – pour le repos de l’âme de mon petit cousin : Jean Oudin. La messe est dite par M. l’abbé Gougeon, chanoine titulaire. La société des médaillés de 1870 et celle des vétérans, avec leurs drapeaux, est au 1er rang.

     

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    Neung-sur-Beuvron.- Remise des médailles aux combattants de 1870.- 6 Fi 159/61. AD41

     

    Je me tiens au rang de la famille et le défilé – hélas ! triste, pénible et combien douloureux des personnes qui viennent apporter leurs condoléances émues et le témoignage de leurs regrets, est long, car la cathédrale est remplie.

    Les pleurs, bien compréhensibles, coulent des yeux ; les souvenirs s’évoquent au passage des personnes qui ont connu plus particulièrement le cher petit Jean ; ce sont des instants pénibles qui ravivent des plaies profondes. Hélas !...

    Que de tristesses ! Que de vides !...