16 novembre

D’une lettre reçue de M. Riffault, d’Orléans, à la date du 14 novembre, j’extrais les passages suivants :

« M. Dubois, qui est dans l’intendance à Orléans, est logé chez moi : il voudrait bien être à Blois, où il pourrait mieux s’occuper qu’ici, où on lui fait monter au 3ème étage de la caserne des colis de 25 kg ; il en est si fatigué qu’il va voir le docteur pour le faire changer d’occupation. Le départ de mon petit-fils est ajourné, car il est nommé caporal, et va rester un peu pour faire l’instruction de recrues. »

Blois.- 113e régiment d’infanterie, vers 1898.- 11 Fi 4067. AD41

« Reposez-vous un peu des fatigues que vous avez eues dans le service du ravitaillement, car on ne sait pas ce que les évènements vont vous donner de nouvelles fatigues.

Si dans votre nouveau service on vous envoyait à Orléans, ne manquez pas de me prévenir, car, si je le puis, je mettrai une chambre à votre disposition.

Mon fils Charles va de mieux en mieux, il marche avec 2 cannes ; il ne parle pas encore de venir ici, en convalescence. »

La journée se passe sans rien de particulier à signaler, si ce n’est que les premiers auxiliaires qui ont passé le conseil de révision – en même temps que moi – et ont été versés au service armé, rejoignent aujourd’hui même leur dépôt, pour commencer leur instruction militaire. C’est ainsi que mon ami Albert Boullet, est versé au 39ème territorial à Blois, de même que Célestin Rivet de Saint-Gervais.