©Conseil départemental de Loir-et-Cher
Cinquante ans d’évolution et d’aménagements
Déjà fonctionnel avant son inauguration officielle, le bâtiment ne connaît pas de bouleversements majeurs dans les années qui suivent. On note surtout l’équipement en rayonnages du 7e étage (1968), puis du 8ème (1988), jusqu’ici restés inoccupés, l’insonorisation des bureaux et la mise aux normes de l’électricité (1981), le bardage du mur ouest de la tour (1984) et une isolation des bureaux (1994).
En 1996, le logement de fonction est supprimé au profit de bureaux et du laboratoire photographique. Les habitudes des lecteurs sont modifiées en 1995 par la permutation de la salle de lecture et de la salle de conférences, et surtout par la mise en place du logiciel Thot en 2003, qui marque la fin des fiches manuscrites de demande de documents.
En 2014 et 2015, les travaux d’accessibilité conduisent à l’adjonction d’un nouveau hall qui se superpose à l’ancien.
Dotées de 6 agents à l’inauguration du bâtiment, les Archives départementales voient leurs effectifs doubler à la fin des années 1960. On dénombre 20 agents en 2003 et 23 en 2015.
La fréquentation de la salle de lecture des Archives de Loir-et-Cher est, par son évolution, relativement similaire à celle des autres départements, avec une explosion du nombre de lecteurs à partir des années 90 grâce la généalogie en vogue, puis une évolution des pratiques depuis les années 2000 due à la mise en ligne des fonds de registres paroissiaux et d’état civil. Le rythme des versements reste soutenu mais est en diminution, en raison d’évolutions réglementaires qui conduisent à l’élimination de plus de documents et à la dématérialisation croissante des procédures : autant de changements qui conduisent à une mutation du métier d’archiviste.