Du couvent à l’asile : le choix du lieu


Dans un premier temps, l’extension des Archives sur place est envisagée. Le projet prévoit la destruction d’une partie de la chapelle où elles sont installées. Cette solution techniquement difficile est cependant abandonnée et une construction nouvelle est décidée près de l’avenue du maréchal Maunoury, dans un quartier en expansion dont la vocation administrative commence à se dessiner.

L’hôpital psychiatrique de Blois est en effet désaffecté depuis 1943. Au moment de sa fermeture, il s’étend sur plus de 30 hectares bordés par les avenues du maréchal Maunoury, de Châteaudun et la future avenue du Général Leclerc. Dans une ville fortement touchée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, ces vastes terrains et locaux vides trouvent rapidement une nouvelle destination.

Dès la fin de l’année 1945, la Villa Lunier est affectée au collège puis lycée de garçons Augustin-Thierry, tandis que l’ancien hospice Dessaignes accueille un lycée de jeunes filles en 1957. Les bâtiments de l’avenue Maunoury sont progressivement occupés par diverses administrations (Inspection du travail, Inspection académique, Génie rural, Services vétérinaires, etc.) et constituent le Centre administratif, tandis que les terrains avoisinants sont peu à peu lotis.

Dès décembre 1959, un rapport évoque pour le futur dépôt d’archives un terrain disponible dans le quartier, derrière le Centre administratif à l’angle de la rue d’Auvergne et de la rue « sans nom » - future rue Louis Bodin -, et à proximité du Minutier déjà aménagé.


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